Tout ce que vous devez savoir 

Le DIAGNOSTIC a pour objet d’identifier par des contrôles visuels, des essais et des mesures les défauts susceptibles de compromettre la sécurité des personnes, qui peuvent être résolus par la mise en oeuvre de travaux réalisés par un installateur électricien qualifié. La localisation précise et exhaustive de toutes les anomalies de l’installation n’est pas requise.

LE DIAGNOSTIC NE PEUT ÊTRE CONSIDÉRÉ COMME LA LISTE EXHAUSTIVE DES TRAVAUX À ENVISAGER. EN AUCUN CAS, IL NE S’AGIT D’UN CONTRÔLE DE CONFORMITÉ DE L’INSTALLATION VIS-À-VIS D’UNE QUELCONQUE RÉGLEMENTATION.

Pourquoi est-il obligatoire ?

c Les anomalies identifiables les plus courantes :

– L’absence de disjoncteurs différentiels 30mA (B11-A3/B11-A2):  Ce sont des disjoncteurs haute sensibilité contrairement aux disjoncteurs généraux 500 mA. Les deux types de disjoncteurs fonctionnent de la même manière mais n’ont pas la même sensibilité. Ils coupent tous les deux le courant dès qu’ils détectent une « fuite » de courant qui a pour fil conducteur votre corps. Le disjoncteurs différentiels va limiter la décharge que vous allez prendre et empêcher la mort par électrocution ou une électrisation importante. Par exemple si vous utilisez un appareil électronique sur un sol mouillé (sèche-cheveux…), si vous touchez une ampoule ou touchez un fil dénudé. Vous l’aurez compris, le disjoncteur différentiel va empêcher une fuite de plus de 30mA dans votre corps. Il est maintenant obligatoire pour toutes les nouvelles installations. L’anomalie est de type B11-A3 en cas d’absence de disjoncteur différentiel et B11-A2 s’il ne protège pas toute l’installation électrique. Dans ce cas faites appelle à un électricien pour le relier à l’ensemble du tableau électrique.

– Le contrôle des disjoncteurs différentiels et général (B2.3.1.H ou B2.3.1.I.): Le diagnostiqueur va vérifier également que les disjoncteurs fonctionnent bien et va tester s’ils se coupent en cas de « fuite » de courant. Nous utilisons un simulateur de fuite de courant directement sur le tableau ou sur une prise. Si le disjoncteur (général ou différentiels) ne saute pas, c’est qu’il ne fonctionne pas. Il ne pourra donc pas empêcher une électrisation ou une électrocution. L’anomalie est donc de type B2.3.1.H si un élément de fonctionnement du différentiel ne fonctionne pas pour son seuil de déclenchement ou B2.3.1.I si la manoeuvre du bouton test n’entraine pas son déclenchement. Dans ce cas, un électricien devra vous changer le disjoncteur.

– Les prises sans broche de terre (B3.3.6 A1) ou non reliées à la terre alors qu’elles en ont l’aire (B3.3.6 A2): Lorsque votre prise est reliée à la terre, elle possède une tige métallique (broche de terre). La prise de terre, oui la vraie terre, dans le sol. Lorsque la prise n’a pas cette broche de terre, il y a un risque que le courant « fuit par votre corps » au lieu de passer par la broche de terre. La terre permet donc d’éviter des électrisation voir même des électrocutions. L’anomalie est de type (B3.3.6 A1) si au moins une prise n’a pas de broche de terre. Si c’est le cas, il faudra remplacer les prises par un professionnel ou faire installer un disjoncteur différentiel. La prise doit être relié à la phase, au neutre et à la terre (trois fils). Il est possible qu’une prise ait une broche de terre sans être relié par un fil de terre. Dans ce cas elle ne protège pas plus  qu’une prise sans proche de terre. L’anomalie est donc de type B3.3.6 A2, la broche de terre n’est pas reliée à la terre. Il faudra tirer un fil de terre ou installer un disjoncteur différentiel 30mA.

– Les fusibles non autorisés (B4.3.b) ou le câblage des fusibles non autorisés (B4.3.c): Un certain nombre de fusible ne sont plus autorisés pour la sécurité de votre installation électrique afin d’éviter une électrisation ou électrocution. Par exemple, les fusibles à tabatière, à broches rechargeables, coupe circuit à fusible de type industriel, disjoncteur réglable au courant protégeant des circuits terminaux. Il faudra en acheter de nouveaux et faire appel à un électricien pour réviser le tableau. De nos jours, les fusibles qui protègent les circuits doivent protéger à la fois la phase et le neutre (avant ils ne protégeaient que la phase). Plusieurs circuits  disposent d’un conducteur neutre commun dont les conducteurs ne sont pas protégés contre les surintensités. Il faudra certainement changer le tableau électrique, remplacer les fusibles et modifier le câblage.

– Les équipements en mauvais état (B7.3.A): Par exemple une prise électrique mal fixée, un tableau électrique détérioré, des fils électriques dénudés. Ce sont des anomalies qui sont faciles à déceler soi-même afin d’éviter d’effrayer l’acheteur ou le preneur. Faites appel à électricien qui remplacera ce qui est vétuste ou obsolète.

– Les câbles non-protégés (B8.3.E) : Pour être totalement sécurisé, vos câbles ne doivent pas être apparents. Ils doivent être encastrés dans un mur, dans une plinthe ou une goulotte.

– Les éléments interdits dans une salle de bain (B6.3.A) : Qui dit humidité, dit conduction d’électricité. Votre salle de bain est l’endroit où il a le plus d’accident. Pour éviter ce type d’accident malheureux,  certains équipements ne sont pas autorisés à certains endroits de votre salle de bain. La salle de bain est divisé en 3 zones. Zone 1: Au dessus de votre baignoire ou votre douche. Zone 2 : A moins de 60 cm de votre baignoire ou votre douche. Zone 3 : A plus de 60 cm de votre douche et moins d’1 m. En fonction de la zone où vous êtes, vous pouvez installer certains équipements et d’autres non. Par exemple, la prise de courant interdite en zone 1 et 2 et l’éclairage interdit en zone 1.

Contactez-nous si vous souhaitez un expert certifié pour diagnostiquer votre bien

Prenez rendez-vous par téléphone

Ils me font confiance :

Voir les Autres articles